Mais rien ! Devant l’incapacité d’introduire le secteur dans la sphère des économies sinistrées et d’agir en conséquence, le Gouvernement semble ajouter de l’huile sur le feu en adoptant des mesures restrictives contraires à ce qui devait se faire.
Il y a beaucoup de business qui se perd, des accords qui partent en fumée et une confiance avec les partenaires marchés qui s’effrite. Les 18 mois de disette ont dangereusement affaibli le fonds de commerce et la trésorerie des entreprises du secteur, même les plus grandes, s’assèche de plus en plus. Pour ces dernières, pas question de subir au risque de disparaître.
En effet, Az-Eddine Skalli, Président du MTMC, vient d’adresser simultanément un courrier en ce sens aux présidents de la CGEM et de la CNT, où il leur fait part de la situation d’impasse où se trouvent les DMC marocaines et, partant, toute une activité qui pèse lourd dans les indicateurs de l’industrie touristique par rapport aux marchés émetteurs. Les DMC du Club se sont, dans ce contexte, réunies en session extraordinaire afin d’opérer des choix stratégiques et opérationnels pour entrevoir les différentes pistes afin de « sauver nos entreprises, mais aussi pour anticiper comme on peut le proche avenir. 18 mois après, nous ne savons plus à quel saint nous vouer et les choses vont en empirant car nous ne pouvons plus faire face aux différentes échéances fiscales, salariales et aux dépenses de gestion quotidienne », précise t-il.
Et d’ajouter : « A date d’aujourd’hui, nous ne sommes plus en mesure de le faire par manque de liquidités et sachant que les ventes sont à leur plus simple expression voir presque inexistantes. A cela s’ajoute le manque de visibilité dans un contexte conjoncturelle et structurelle très spécifique et un écosystème qui traverse sa plus grave crise. Nous pouvons sans aucun doute confirmer que nous sommes arrivés à nos limites et au point de non-retour et à ce rythme, nous allons directement vers la faillite (avec tout ce que cela suppose comme conséquences désastreuses sur nos structures et nos collaborateurs)».
Cri de cœur doublé d’un cri de colère, l’appel du MTMC, à l’instar des fédérations de métiers qui en comptent pas se taire non plus, survient à un moment où le Club ne peut plus résister et ne peut prévoir, selon son Président, les conséquences futures de la crise extrême traversée par les entreprises membres qui seront dues, en grande parte, au silence des responsables administratifs et gouvernementaux face aux demandes urgentes exprimées. « Nous ne cautionnons pas ce qui peut en découler », avertit Az-Eddine Skalli…
http://premiumtravelnews.com/ par Mustapha Amal
Il y a beaucoup de business qui se perd, des accords qui partent en fumée et une confiance avec les partenaires marchés qui s’effrite. Les 18 mois de disette ont dangereusement affaibli le fonds de commerce et la trésorerie des entreprises du secteur, même les plus grandes, s’assèche de plus en plus. Pour ces dernières, pas question de subir au risque de disparaître.
En effet, Az-Eddine Skalli, Président du MTMC, vient d’adresser simultanément un courrier en ce sens aux présidents de la CGEM et de la CNT, où il leur fait part de la situation d’impasse où se trouvent les DMC marocaines et, partant, toute une activité qui pèse lourd dans les indicateurs de l’industrie touristique par rapport aux marchés émetteurs. Les DMC du Club se sont, dans ce contexte, réunies en session extraordinaire afin d’opérer des choix stratégiques et opérationnels pour entrevoir les différentes pistes afin de « sauver nos entreprises, mais aussi pour anticiper comme on peut le proche avenir. 18 mois après, nous ne savons plus à quel saint nous vouer et les choses vont en empirant car nous ne pouvons plus faire face aux différentes échéances fiscales, salariales et aux dépenses de gestion quotidienne », précise t-il.
Et d’ajouter : « A date d’aujourd’hui, nous ne sommes plus en mesure de le faire par manque de liquidités et sachant que les ventes sont à leur plus simple expression voir presque inexistantes. A cela s’ajoute le manque de visibilité dans un contexte conjoncturelle et structurelle très spécifique et un écosystème qui traverse sa plus grave crise. Nous pouvons sans aucun doute confirmer que nous sommes arrivés à nos limites et au point de non-retour et à ce rythme, nous allons directement vers la faillite (avec tout ce que cela suppose comme conséquences désastreuses sur nos structures et nos collaborateurs)».
Cri de cœur doublé d’un cri de colère, l’appel du MTMC, à l’instar des fédérations de métiers qui en comptent pas se taire non plus, survient à un moment où le Club ne peut plus résister et ne peut prévoir, selon son Président, les conséquences futures de la crise extrême traversée par les entreprises membres qui seront dues, en grande parte, au silence des responsables administratifs et gouvernementaux face aux demandes urgentes exprimées. « Nous ne cautionnons pas ce qui peut en découler », avertit Az-Eddine Skalli…
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